Une gagnante d’un prix du CCJ lors du gala tenu à Montréal en 2009 meurt dans l’explosion d’une mine en Afghanistan

Michelle Lang. Photo par Ted Jacob/Calgary Herald
Michelle Lang, fière gagnante d’un prix du Concours canadien de journalisme décerné à Montréal en mai 2009 lors du gala du CCJ, est décédée dans l’explosion d’un engin explosif improvisé avec quatre militaires canadiens le 30 décembre 2009. Elle est la première journaliste canadienne à avoir été tuée pendant la guerre en Afghanistan.
Mme Lang, qui était âgée de 34 ans, avait remporté le prix 2008 dans la catégorie Journalisme spécialisé.
Son inscription dans le programme du CCJ se lit comme suit : Comme chroniqueure à la santé au Calgary Herald, Michelle Lang a présenté régulièrement l’année dernière des reportages au niveau provincial et fédéral. Deux de ces articles traitent des efforts désespérés au Canada pour recruter des médecins. Elle décrit la vie de ces professionnels de la santé étrangers qui oeuvrent dans les hôpitaux du pays et la guerre des enchères pour retenir leurs services. Elle analyse l’éthique dans le recrutement, pour ne pas dire le maraudage, de médecins venant de pays en émergence, notamment l’Afrique du Sud, aux prises avec le plus grand nombre de cas de sida et de VIH au monde.
« Je désire, au nom du Conseil des gouverneurs du CCJ, offrir mes plus sincères condoléances à la famille de Michelle, à son fiancé, et à sa grande famille journalistique tant au Calgary Herald qu’ailleurs au pays », déclarait Scott White, président du Conseil des gouverneurs du CCJ. « C’est une tragédie que nous craignions voir arriver un jour, mais cela ne rend pas la situation plus facile à accepter. Nos journalistes qui couvrent les régions en guerre ont une âme brave et engagée ».
Le site Web du Calgary Herald (www.calgaryherald.com) contient plus de renseignements, y compris un livre commémoratif où des centaines de personnes ont laissé des messages de condoléances dans les 24 heures qui ont suivi l’annonce de son décès.
« C’est une journée dévastatrice. Je suis très attristé en pensant à sa famille, à son fiancé, à ses amis et j’ai beaucoup de peine pour la salle de nouvelles », de dire Lorne Motley, le rédacteur en chef du Herald. « Elle laisse un grand vide, non seulement pour le Herald, bien évidemment, mais aussi pour Canwest et pour les autre organismes de nouvelles parce qu’en tant que journalistes, nous sommes un petit groupe très unis. Nous sommes véritablement une famille et quand nous perdons un des nôtres, c’est très difficile à accepter pour nous tous ».